ABSTRACT
ntroduction.La santé reproductive est caractérisée par une vie sexuelle satisfaisante, sûre et la capacité de se reproduire et de prendre des décisions. La vie de beaucoup de femmes estmarquée par les capacités d'action réduites quant aux décisions portant sur leur propre vie. L'objectif était d'évaluer l'autodétermination des femmes en matière de la santésexuelle et reproductive.Matérieletméthodes.Il s'agit d'une étude descriptive transversale effectuée dans 5 maternités de la ville de Lubumbashi au mois de juillet 2021 au près des 46 accouchées ayant accepté librement de participer à cette étude basée sur le questionnaire préétabli. Résultats.L'analyse des données montre que la moyenne d'âge était de 27,8 ± 3,6 ans avec les extrêmes entre 17 et 41 ans, dont 58,7% d'entre elles avaient le niveau de secondaire et paucipares dans 52,17%. La décision des rapports sexuels revenait au couple dans 58,70%. La décision d'avoir les enfantsrevenait au couple alors que celle de nommer les enfants revenait au mari dans 45,65% et 45,65%. Le nombre d'enfants était déterminé par le couple dans 45,65%. L'espacement des naissances était déterminé par la femme dans 45,65%. Le début de la CPN était décidé par la femme dans 86,6% et le choix du lieu des consultation prénatales(CPN) étaient décidés par la femme dans 89,13%. Le moment de se rendre à la maternité était décidé par la femme dans 73,91%. Le retour à domicile était décidé par le couple dans 39,13% et la décision des rapports sexuels après l'accouchement revenait à l'homme dans 52,17%.Conclusion.La femme congolaise n'a pas toujours une autodétermination maximale dans la santé reproductive. Ainsi des efforts supplémentaires sont nécessairespour laisser la liberté aux femmes de prendre des décisions qui conviennent mieux pour leur santé